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Réflexion sur notre attitude face au terrorisme :

De nombreuses manifestations ont été annulées face à la menace terroriste. Que nous arrive-t-il ? Serions-nous terrorisés ? C’est en tout cas l’image que nous donnons de nous-mêmes. A la peur, opposons plutôt le courage et la fermeté.

C’est en tout cas l’image que nous donnons de nous-mêmes. La rafale d’annulations de manifestations festives importantes, à commencer par la braderie de Lille, les feux d’artifice, ou, même plus humble, comme le petit pèlerinage des motards de Porcaro en Bretagne, sont autant de signaux envoyés aux divers terroristes pour leur montrer qu’ils sont en train de parvenir à leurs fins.

C’est aussi une confirmation donnée aux gouvernements des pays qui nous envoient des touristes en nombre et qui, depuis les attentats, mettent en garde leurs concitoyens contre un voyage en France. Ce n’est pas ainsi que l’on relancera le tourisme si utile à notre économie et à notre rayonnement.

Nous avions pourtant clamé haut et fort : nous ne plierons pas, nous ne reculerons pas devant la barbarie terroriste, nous ferons face ! Au lieu de cela, voilà que nous nous couchons, les uns après les autres, comme frappés d’une épidémie de peur et atteints d’un « précautionnisme » aigu.

La logique alors voudrait que l’on interdise tous rassemblements puisque, manifestement, ils ne peuvent être sécurisés comme on le souhaiterait. Le pèlerinage de Lourdes est placé sous haute protection, ce qui est normal, mais les pèlerins en sont gênés et le disent parfois avec leurs pieds en quittant les sanctuaires plus tôt que prévu.

Courage et fermeté

Mais voyez pourtant le grand pèlerinage du 26 juillet, à Sainte-Anne-d’Auray. Il avait organisé sa protection discrète. Tout s’est bien passé dans la ferveur habituelle. Il est donc possible d’accepter certains risques et c’est certainement moins dangereux pour l’avenir que le repli sur soi effrayé, qui donne tant de satisfaction aux agresseurs.

C’est cette attitude qui les incitera à recommencer, à poursuivre leurs actions de destruction de notre économie et de notre vie sociale par l’amplification des conséquences que nous apportons nous-mêmes aux attentats.Il faut absolument décontenancer leurs auteurs par la fermeté de nos comportements qui seule prouvera que le terrorisme n’a pas de prise sur nous. Avant tout, pour traverser l’épreuve, car cela en est une qui nous est ainsi imposée, sachons que c’est le courage qui nous le permettra et non un principe de précaution, certes compréhensible, mais qui est aussi parfois une tentation pour les autorités soucieuses de protéger leur responsabilité éventuelle.

Oui, prenons toutes les précautions possibles, mais ensuite faisons face et, plutôt que d’accuser les autorités, portons ensemble avec elles le risque et la difficulté pour mieux affronter la peur et l’incertitude qui ne doivent pas nous envahir.

N’oublions pas que vivre, c’est accepter le risque.

Tags : Editorial Terrorisme