1 Notre Dame de la Médaille Miraculeuse 1830 ( rue du Bac à Paris) chapelle-rue-du-bac.jpg

Qui ne connait pas la petite médaille miraculeuse distribuée par les soeurs Filles de la Charité qui permit à temps de parisien, en février 1832, d'affronter une terrible épidémie de choléra. De juillet à décembre 1830 sœur Catherine, jeune "novice" des Filles de la Charité, reçoit l’immense faveur de s’entretenir trois fois avec la Vierge Marie. Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de saint Vincent, Catherine s’entend appeler par son nom . Catherine reçoit l’annonce d’une mission difficile et la demande de fondation d’une Confrérie d’Enfants de Marie. Cette dernière sera réalisée par le Père Aladel le 2 février 1840.


Retrouvez toutes les informations sur les pèlerinages de la chapelle de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse sur le site officiel en cliquant ici

2 Le sanctuaire de Querrien 1652 Côtes d'Armor

Le sanctuaire de Querrien est le seul lieu d'apparition de la Vierge en Bretagne qui ait été authentifié par l'Eglise Catholique.

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  • -574- Saint Colomban et douze de ses compagnons irlandais débarquent sur les côtes du pays que l'on appelle désormais la Bretagne. Dans son sillage de nombreux ermitages et des abbayes se constituent. D'autres évangélisateurs suivent; parmi eux, Saint Gall.
  • -610- Saint Gall fonde l'ermitage Montrel en Langast (Langal). A Querrien, il fait jaillir une source «afin que les gens puissent pétrir le pain». Il fait également bâtir un oratoire et sculpte une statue de la Vierge à l'enfant.

    L'oratoire devient chapelle... Un temps de malheur arrive et la chapelle s'écroule. La statue est perdue.

  • -1652- Le jeudi 15 août 1652, dans la soirée, vers les six heures, la Vierge Marie est apparue à Jeanne Courtel, jeune bergère de onze ans et demi, sourde et muette, qui gardait ses moutons au pré des Fontenelles.

    Lui demandant un agneau, elle la fit parler, la guérissant de sa double infirmité.     Dans les jours qui suivirent, elle lui manifesta le désir qu'une chapelle soit construite au centre de Querrien pour qu'on vienne y prier en foule. Le 20 août 1652, la statue sculptée par Saint Gall est retrouvée dans la mare.     En septembre de cette même année 1652, Monseigneur Denis de La Barde, évêque de Saint-Brieuc, authentifie l'apparition. Le 20 septembre la première pierre de la chapelle est posée.

  • -1950-     Le 14 août, 20 000 pélerins entourent les évêques et abbés de Bretagne pour le couronnement de la statue de Notre Dame de Toute Aide.
  • -2000-    Le 10 septembre, le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, bénit les nouvelles constructions du sanctuaire.
  • -2002-    Célébration du 350ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Jeanne Courtel.
  • -2009- 7000 pèlerins célèbrent la fête de l'Assomption à Querrien.

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 Pour en savoir plus vous pouvez aller sur le site officiel du sanctuaire de Querrien en cliquant ici.



3 Notre-Dame de Laus 1664

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Au-dessus du village de Saint-Étienne-le-Laus, petit village appartenant alors au diocèse d’Embrun, au mois de mai 1664, la Vierge Marie apparaît à une bergère de 17 ans, Benoîte, habitant avec sa famille au village. Pendant quatre mois, chaque jour, Benoîte conduit le troupeau du voisin à l’endroit même où elle rencontre la “Belle Dame”. Celle-ci la prépare à devenir un témoin privilégié de la grâce de la conversion. “Je suis Dame Marie, la Mère de Jésus…”

À partir de l’automne, c’est dans le hameau du Laus, en face de Saint-Étienne, que la Vierge Marie lui donne rendez-vous : elle lui demande alors la construction d’une église, avec une maison pour les prêtres. Le but de cette initiative qui prendra rapidement corps est d’y attirer les chrétiens désireux de vivre un chemin de conversion, notamment par le sacrement de la confession. Depuis les origines du pèlerinage, les guérisons physiques et morales ont été accordées en grand nombre, notamment par les onctions de l’huile de la lampe du Sanctuaire appliquées avec foi, selon le conseil que la Vierge Marie elle-même donna à Benoîte.

Benoîte mourra à 71 ans, usée par l’austérité de sa vie, reconnue par tous comme une sainte pour la ferveur de sa prière, sa patience et sa douceur dans l’accueil des pèlerins, son obéissance à l’Église. Un signe qui en dit long : alors que les forces de Benoîte laissaient prévoir sa mort imminente, les prêtres présents à son chevet lui demandèrent avec insistance de les bénir. Le Sanctuaire est devenu le centre spirituel du diocèse de Gap, et, sans interruption, une équipe de prêtres du diocèse, de religieux, de religieuses, de laïcs se mettent au service des pèlerins, soit sous la forme d’un accueil individuel et ponctuel, soit à l’occasion de retraites, sessions, groupes d’aumônerie. Retrouvez toutes les informations sur le Sanctuaire Notre-Dame du Laus en cliquant ici.